Une journée en  Espagne, suite         
Nous repartons vers les 11 heures, après avoir consulté la météo dans le local des pilotes, et ouvert un nouveau plan de vol. Passage de Port-Vendres, endroit bien reconnaissable. C’est là ou les montagnes se trempent les pieds dans la mer.
Nous déchirons la frontière Espagnole à 200 km/h au dessus de Cerbère. De nombreuses voies ferrées sortent de la montagne comme une coulée de lave essayant de se jeter dans la mer.
Alors que dans le ciel bleu, les avions laissent leurs traces blanches, les bateaux les imitent, en frappant la mer à grands coups de pinceaux d’un blanc lumineux.
Cadaqués, de très jolies calanques, accessibles uniquement par la mer. Le paradis des plongeurs.
Arrivée sur Ampuriabrava. Derrière la plage, une fantastique marina, faite d’eau et de palmiers.
Piste 17, le contrôleur va être content, c’est juste la piste qu’il nous avait indiquée.
Accueillis par le soleil,  le souvenir de la beauté froide des nuages du matin fait place à l’enchantement des paysages  méditerranéens que se sont succédés sur notre parcours.
Le spectacle continu. Ampuria est la Mecque  du parachutisme. Des myriades  de corolles  tombent du ciel sans discontinuer, emmenées par les Pilatus qui montent aussi vite qu’ils ne descendent, ne prenant le temps de s’arrêter que pour remplir leurs réservoirs.
Comme suspendu à un fragile pétale de coquelicot. Nous continuons à nous régaler de couleurs lumineuses.
Le pilatus, admiration de pilote et envie de parachutiste.