Les Baléares:
Menorca.
Pour partir à quatre dans le DR-400 160 en emmenant
des affaires pour quatre jours plus les palmes et les masques, il ne faut pas
faire le plein. On fera donc étape à Empuria Brava (ou Ampuria Brava), pour
avitailler à mi chemin:
Quelques îles dispersées au milieu de la méditerranée,
à une centaine de nautiques de la côte espagnole, les Baléares semblent être la
plate-forme idéale pour recevoir l'oiseau migrateur motorisé.
Mallorca
Ibiza
Fromentera
L'enjeu sera de quitter la Costa Brava, de s'élancer
dans le bleu puis d'espérer ne pas manquer ces minuscules petites îles afin d' y
poser le train d'atterrissage. Minorque est un plateau calcaire de 50 km sur 17
km, une motte de terre au milieu d'un océan ... Adrénaline
assurée.
La préparation du voyage se fait facilement grâce au
site de l'Aena (équivalent du SIA Français): http://www.aena.es/ . Les documents y sont
classés de la même manière: GEN, ENR, AD etc... On peut y télécharger les cartes
VAC et les zones P, R et D espagnoles.
En cliquant sur " THE WEATHER" , on peut avoir les prévisions météo. Pour
la TEMSI, WINTEM, TAF et METAR, il y a le très bon site officiel de l'AMA
(Autoservicio Meteorologico Aeronautico) ama.inm.es .
Les NOTAM sont accessibles sur le site notampib.aena.es (PIB: Previous flight
Information Bulletin).
Pause déjeuner à Empuriabrava, un des plus gros centre
de parachutisme d'Europe. Une grande cafétéria où l'on peut manger à l'extérieur
avec vue sur les parachutistes qui n'arrêtent pas de tomber du ciel.
Internet en libre service (mais payant) permet de
consulter la météo et d'envoyer le plan de vol. La taxe d'atterrissage est à 10
€.
Un dernier coup d'oeil aux Iles Medes avant de quitter
le continent. Le contrôleur ne veut pas nous laisser monter au dessus de 3000
pieds dans la TMA, pourtant de classe D. On reste donc à 3000 pieds jusqu'à la
limite de la TMA.
Le jour du départ, le soleil est au
rendez-vous: