Quelques îles dispersées au milieu de la méditerranée, à une centaine de nautiques de la côte espagnole, les Baléares semblent être la plate-forme idéale pour recevoir l'oiseau migrateur motorisé.

                     Montée rapide au FL045. Le ciel est chargé de cumulus de plus en plus serrés. Descente aussi rapide sous la couche à 1500 pieds par une petite trouée. Puis descente à 1000 pieds pour être sous la TMA de classe A qui recouvre l'île. Enfin on aperçoit le relief de Menorca. Les nuages se dispersent, tout s'arrange.
                     Nous cheminons le long de la côte Nord, toujours à 1000 pieds, pour entrer dans la CTR  par le corridor E, puis le point nommé "La Mola":

                     Après passage du cap Est, on aperçoit Mahon au fond à gauche. Nous allons passer le point "La Mola".

                     San Luis en vue. Au premier plan, la ville de San Luis. La tour nous laisse pour la fréquence air to air 123.500 après nous avoir indiqué le dernier vent et autorisé une base droite pour la piste 02. Personne dans le circuit. Au loin à gauche, le nouvel aéroport de Menorca.

                     La main de l'homme pose le pied sur l'île. Normalement, il y a un restaurant et un aéroclub. Aujourd'hui ils sont fermés tous les deux. Il nous faut appeler un taxi pour aller louer une voiture à l'aéroport de Mahon. L'avantage de San Luis est qu'il n'y a pas de taxe. Nous pourrons laisser l'avion quatre jours gratuitement.

                     Une ville à l'ouest: Mahon. D'autres y sont venus en bateau...

                     Nous sommes bien en Espagne.

                     Le phare que nous avons vu d'avion en arrivant à l'extrême ouest de l'île.

                     Et une ville à l'ouest, 40 km plus loin, la Ciutadella.

                     Une belle ville à visiter.

                     Jour du départ. L'aéroclub de Mahon est ouvert. On me prête gentiment le bureau. Je peux déposer mon plan de vol, consulter la météo et même l'imprimer. Le restaurant, lui, est fermé. Une grosse hésitation sur la météo. Si on attend trop, une grosse perturbation risque de nous immobiliser sur l'île pour une semaine.  Le ciel commence déjà à s'assombrir. Il ne faut pas non plus prendre de risques inutiles.

                     Après un décollage en 02, dernier coup d'oeil à Mahon, sous notre aile gauche.