Une journée en Espagne,
au départ de Candillargues.
Ce dimanche d’août, nous avons prévu une
petite navigation à destination d’ Ampuriabrava. Départ à l’aube, pour bien
profiter de la journée.
L’avion se réveille, il faut l’aider à sortir de son
hangar.
Le plan de vol à été déposé pour un départ à 6h30 TU (8h30). Il ne
faut pas traîner. La météo prévoit des cumulus épars à 2000 pieds, puis du beau
temps en Espagne.
Petit détour par la Camargue. Ce n’est pas notre chemin, mais la
lumière y est tellement belle à cette heure.
Les premiers rayons de soleil, filtrés par les nuages bas, se
réfléchissent sur les marais salants.
Port Camargue, encore endormi, semble découpé à l’emporte-pièce
par la lumière céleste.
La Grande-Motte, encore recroquevillée, se réveille et nous donne
l’impression de vouloir s’étirer après une longue nuit de sommeil.
Le cap d’Adge est dépassé depuis un moment, lorsqu’une
entrée maritime aussi soudaine qu’imprévue, abaisse le plafond à grande vitesse.
Le ciel et la mer essayent de nous écraser comme dans un étau géant. Déroutement
rapide. Direction l’aéroport de Béziers, que nous atteignant in extremis à une
altitude de 300 pieds pour rester hors des nuages.
Je
rassure les passagers en leur expliquant que la chaleur estivale allait bientôt
dissiper les nuages.
En
attendant que le soleil fasse son œuvre, les passagers se relaxent au bord de la
piste.
Nous sommes rejoints sur le tarmac par un ATR 42 venant de
Paris.